SIMA 2015
Le salon du machinisme agricole a lieu tous les 2 ans, et c’est l’occasion de se plonger dans les problématiques de ce secteur d’activité industrielle (CA français d’environ 3 milliards d’euros).
Activité en berne cette année (ventes de tracteurs en baisse estimée de 25%), le secteur regroupe des entreprises de toutes tailles : beaucoup de petits industriels côtoient des multinationales, sur un marché très divers selon les pays, les régions. De ce fait, les organisations et les performances des uns et des autres sont mises en concurrence, avec un arbitrage des distributeurs et des clients. Et les évolutions des uns et des autres sont terriblement contrastées, signe évident que les facteurs de réussites sont mieux utilisés par certains : il n’y a pas forcément de fatalité.
Si la notion de « coût à l’hectare » est souvent invoquée, elle n’est cependant pas mise en avant sur les stands du SIMA : nous avons constaté lors de nos échanges avec de nombreux fabricants que l’engagement reste encore assez discret sur ce sujet.
Hormis les produits standards disponibles sur stock, les délais de livraison, liés au Lead Time, sont encore longs sur ces marchés. Le travail à la commande avec des délais courts est en marche, mais pas généralisé.
Il y a encore là des gisements d’efficacité à aller chercher et des positions concurrentielles à renforcer… en France et à l’étranger.